
Développeur Freelance : ma toolbox 2025 pour être plus rapide et serein
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Quand on est développeur freelance, CTO ou porteur de projets, le temps devient rapidement notre ressource la plus précieuse.
Pas parce qu’on veut aller vite pour aller vite. Mais parce qu’on veut avancer avec clarté, sans se perdre dans des détails techniques ou de la gestion chronophage.
De mon côté, j’ai passé ces dernières années à affiner un système d’outils et de méthodes qui me permettent, semaine après semaine, de gagner environ 5 heures de travail effectif.
Ce gain, je le réinvestis dans ce qui a vraiment de la valeur : la conception produit, le feedback client, ou tout simplement… un peu de respiration.
Aujourd’hui, je partage ce système non seulement pour mon usage perso, mais aussi pour aider d'autres développeurs à travailler mieux, plus sereinement.
Pourquoi chaque minute compte quand on développe (et vend) un produit
En freelance ou dans une petite équipe, tu ne peux pas te permettre de perdre ton temps.
Chaque minute passée à déboguer un déploiement mal configuré, à rechercher un brief égaré dans tes mails, ou à réexpliquer une fonctionnalité, c’est une minute en moins sur ce qui fait vraiment avancer ton produit.
Ce n’est pas qu’une question de productivité : c’est une question de lisibilité mentale et de capacité à prendre de bonnes décisions.
Mon approche est simple :
Je standardise, j’automatise, et je documente.
Et je réserve mon temps d’expert à ce qui ne peut pas être délégué à une machine.
Ma stack productivité en 2025 : éprouvé, évolutif, minimaliste
VS Code (et bientôt son mode AI)
VS Code est au cœur de mon environnement.
Je l’ai configuré pour qu’il me laisse le moins de frictions possible quand je code, sans tomber dans l’usine à gaz.
Je ne vais pas vous mentir, je dois avoir plus d'une cinquantaine d'extensions dans VS Code (après vérification : 72). Voici mes quelques indispensables :
- GitLens pour comprendre instantanément qui a modifié quoi, et pourquoi
- Prettier + ESLint sur sauvegarde automatique, pour ne plus penser au formatage
- TODO Highlight et quelques snippets bien pensés
- EditorConfig pour adapter ma config VS Code a celle voulu par l'équipe dès que je change de projet,
- Kubernetes + Docker pour manager mes containers et mes clusters directement depuis VS Code.
J’utilise aussi des templates de fichiers de projet, quelques macros, et surtout… la discipline de ne jamais repartir de zéro.
Et je garde un œil attentif sur la prochaine version AI-native de VS Code, qui promet d’aller encore plus loin dans l’assistance contextuelle.
Notion + Notion Forms : centraliser, structurer, fluidifier
Si je ne devais garder qu’un seul outil pour gérer mon activité hors code, ce serait Notion.
Je m’en sers comme QG de gestion pour quasiment tout ce qui ne relève pas directement du développement.
L’objectif est simple : ne plus disperser l’info entre des docs, des mails, des outils externes. Tout est au même endroit, structuré, et actionnable.
Voici ce que j’y centralise :
- Un CRM léger pour suivre les leads, les clients et les projets
- Des templates de rétroplannings, proposition commerciale, etc
- Des fiches projets avec checklist, calendrier et suivi des livrables
- Un tableau de bord personnel pour ma semaine (focus, deadlines, dispo client)
Mais ce qui me fait gagner un temps précieux, c’est l’usage combiné de Notion + Notion Forms.
À quoi ça me sert concrètement ?
- Lorsque je démarre un projet, j’envoie un formulaire Notion d’onboarding : quelques questions clés pour cadrer le besoin, les priorités, les deadlines.
- En cours de projet, je propose des formulaires de validation de features, de feedback utilisateur, ou de priorisation.
- En fin de mission, un simple formulaire de bilan ou de témoignage m’aide à améliorer mes process (et récolter du feedback pour mon site).
Le combo Notion + Forms me permet de gagner 1 à 2h par semaine rien que sur la communication et la structuration des échanges clients.
GitHub Actions + Docker : automatiser les déploiements pour se concentrer sur l’essentiel
Quand on travaille sur plusieurs projets, parfois en parallèle, parfois avec des deadlines serrées, manier la CI/CD à la main est juste impensable.
Chaque tâche manuelle répétée est une opportunité de bug, d’oubli… ou tout simplement une perte de temps.
C’est pourquoi j’ai systématisé deux choses dans tous mes projets :
- Docker pour l’environnement de développement et de déploiement
- GitHub Actions pour l’automatisation des étapes de build, test, release et déploiement
Docker : garantir que “ça marche partout pareil”
J’utilise Docker dès que je pose une base technique.
Parce que ça élimine 95% des problèmes liés à l’environnement. Et dans le cadre de projets collaboratifs ou client, ça rassure tout le monde.
GitHub Actions : une CI/CD native et redoutablement efficace
GitHub Actions me permet d’automatiser :
- lint + tests à chaque pull request
- build automatique
- release conditionnelle à chaque tag
- déploiement staging ou prod en un clic (ou même sans clic)
Résultat : je gagne du temps, je réduis les erreurs, et je livre plus sereinement.
BetterStack : supervision claire, efficace et intégrée
La supervision est trop souvent négligée dans les projets "early stage".
Pourtant, elle fait toute la différence entre un produit qui inspire confiance et un prototype fragile.
BetterStack me permet de gérer :
- le monitoring uptime, avec alertes en cas de panne
- l’agrégation de logs, pour identifier rapidement les erreurs
- des dashboards lisibles, partageables avec mes clients ou partenaires
C’est simple, pro, rapide à mettre en place. Et surtout, ça évite les mauvaises surprises.
Make & n8n : automatiser sans coder (ou presque)
Je m’appuie sur Make (interface visuelle, idéale pour prototypage rapide) et n8n (plus technique, parfait pour logique métier avancée) pour automatiser :
- l’onboarding client
- la création d’espaces projet
- l’envoi d’e-mails transactionnels
- l’intégration avec Notion, Slack, Stripe, etc.
L’automatisation me permet de déléguer à la machine tout ce qui ne demande pas mon expertise directe.
Et ça me libère du temps pour ce qui compte vraiment.
Routines & méthodes : multiplier l’effet des bons outils
Les bons outils ne suffisent pas. Ce qui fait vraiment la différence au quotidien, c’est la discipline d’usage. Tu peux avoir le meilleur setup du monde, mais si ton attention est constamment fragmentée ou si tu travailles sans structure, tu perdras un temps fou.
Je le dis en toute transparence : je sais ce qu’il faudrait faire, je connais les routines efficaces — mais ça ne veut pas dire que je les applique parfaitement chaque semaine. Ce que je cherche, ce n’est pas la rigueur absolue, mais une progression continue vers un système plus fluide.
1. Le deep work chaque matin
Je réserve systématiquement mes matinées à des blocs de “deep work”. Pendant ces créneaux, je coupe les notifications, je ne regarde pas mes mails, et je me concentre sur une seule tâche : coder une feature complexe, penser une architecture, écrire un article ou résoudre un vrai problème. C’est pendant ces 2 à 3 heures que je produis mes meilleurs résultats.
Dans la réalité, je n’y arrive pas tous les jours. Parfois les urgences prennent le dessus, parfois c’est juste une mauvaise nuit. Mais même en visant 3 à 4 matinées par semaine, l’impact est énorme sur mon niveau de concentration, de satisfaction… et de résultats.
2. Le batch des tâches mécaniques
Toutes les tâches simples ou répétitives — comme répondre aux mails, faire des relances ou organiser mon agenda — sont regroupées en une ou deux plages horaires précises dans la semaine. J’évite autant que possible de les intercaler dans mes blocs de production.
3. La revue hebdo
Chaque fin de semaine, je prends un moment pour faire une revue complète : ce que j’ai accompli, ce qui est resté en suspens, et ce que je dois ajuster. Je le fais dans Notion, en m’aidant de mes checklists projet.
4. La chasse aux interruptions
J'essaie d'être très strict sur les notifications : un maximum de notifs doit être désactivé, sauf si c'est vraiment critique. J'avais un patron avant qui consultait ses messages (mails, Slack, WhatsApp) à des moments définis dans la journée pour ne pas être a l'affut des notifs pendant ses moment de deep work. Je n'y arrive pas encore mais c'est l'idée.
On cherche souvent le bon outil. Mais le vrai levier de productivité, c’est un système cohérent, personnalisé, et durable.
Le combo que j’utilise aujourd’hui me permet de travailler plus vite, plus proprement… et surtout, plus sereinement.
Ce n’est pas une recette magique. Mais si tu sens que tu perds du temps, que tu répètes toujours les mêmes tâches ou que ton focus se dilue : commence par là.
Un outil bien choisi, une routine bien posée — et tu verras rapidement la différence.
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